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ESSAI Volkswagen California Ocean 6.1 : chambre avec vue

Héritier du combi de hippies des années 60, le Volkswagen California Ocean 6.1 s’adresse aux voyageurs nomades en quête d’aventure. essai volkswagen california ocean 6.1 : chambre avec vue

Pour accéder à votre logement dans un Volkswagen California Ocean 6.1, rien de plus simple. Il faut suffit d’ouvrir la porte latérale coulissante et vous vous retrouvez directement dans la pièce de vie qui fait aussi office de cuisine et de chambre. Disposé le long du flanc gauche (une caractéristique adoptée par les vans de VW depuis la fin des années 70), le mobilier est sobre et de bon goût. De droite à gauche, vous avez devant vous un évier avec un robinet, deux taques de cuisson à gaz et un frigo à compression très efficace et spacieux. En-dessous, deux portes donnent accès à tout votre nécessaire de cuisine, vos couverts qui reposent dans un tiroir, et vos victuailles. Dans le coffre, vous avez également une penderie, une armoire de rangement et un coffre supplémentaire disposé au plafond. Favorisant la convivialité et les apéritifs à rallonge, la partie arrière du véhicule se transforme en salon lorsque la table est en place et que les sièges avant sont retournés, faisant face à la banquette. Quatre personnes y trouvent facilement leur aise lorsque la météo n’est pas clémente.

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Deux couchettes

Pour se tenir debout, il y a le toit relevable électrique. Une simple pression sur le bouton de l’ordinateur qui commande les différentes fonctions de confort de véhicule pour permet à cette sorte de tente de toit de s’ouvrir en quelques secondes. Non seulement, elle contient une couchette idéale pour y faire dormir un enfant, mais cette dernière peut également de relever afin de pouvoir cuisiner debout. La banquette arrière peut également être transformée en lit principal en s’ouvrant en portefeuille : il suffit alors de déplier le matelas en 3 parties qui est dans le coffre pour profiter d’un lit d’un peu plus de 120 cm de largeur. Mieux vaut avoir l’habitude d’un confort ferme, sous peine de souffrir du dos. Pour plus de souplesse, nous avons ajouté un fin matelas de randonnée, une solution efficace.

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Comme à la maison

C’est à l’usage que l’on se rend compte à quel point la conception de ce California 6.1 est astucieuse et qu’elle a été faite par des personnes qui ont l’habitude de camper. Les lumières à bord sont nombreuses et chaque couchette dispose de deux lampes de lectures. Le soir, un éclairage LED d’ambiance incrusté dans le meuble de cuisine crée une atmosphère cosy dans le van. Parmi les détails malins, on apprécie les nombreuses prises USB et 12V disséminées dans l’habitacle. Lorsque le California est raccordé au 220V, deux prises de courant domestiques permettent d’alimenter des appareils comme un PC Portable ou une tablette, par exemple. Le soir venu, la majorité des stores occultant les fenêtres sont parfaitement intégrés : seules les portes avant reçoivent des tissus opaques équipés d’aimants. Enfin, le tour d’horizon n’est pas complet si l’on oublie d’évoquer la marquise qui se place sur le flanc du véhicule et qui s’avère particulièrement utile lorsque le soleil est de sortie ou qu’une fine pluie s’invite à la fête.

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Un moteur, deux puissances

Pour mouvoir les 2.470 kg à vide de l’engin, Volkswagen utilise son moteur 2.0 TDI disponible en deux puissances : 150 ou 204 ch. Celui-ci est associé à une boîte manuelle à 6 rapports ou à la transmission DSG 7 rapports à double-embrayage, un choix qui s’accommode bien avec la philosophie « relax » du California. Nous avons eu l’occasion d’essayer la version la moins puissante, agrémentée de la transmission intégrale 4Motion. À l’usage, les 150 ch s’avèrent un peu « justes » car les relances sont laborieuses à cause du poids élevé de l’engin. Mieux vaut donc adopter une conduite cool pour apprécier le California qui s’avère étonnant d’aisance. Le confort de marche n’est jamais dégradé et les bruits aérodynamiques sont absents, même sur autoroute. Cerise sur le gâteau, la consommation est tourne autour de 8l/100 km, ce qui est raisonnable pour un van disposant qui plus est de quatre roues motrices.

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Conclusion

La grande force du Volkswagen California est sa grande polyvalence : ce véhicule qui peut être utilisé quotidiennement en raison de son gabarit raisonnable est également une petite maison sur roue qui passe là où les camping-cars sont habituellement refoulés. À l’aise partout même en ville, il consomme moins que ces mastodontes que l’on voit de plus en plus sur les routes et il n’est pas soumis à une surtaxe aux péages, ce qui est fort appréciable. Idéal pour un couple ou une petite famille, il n’a qu’un seul défaut : son prix. Vendu à partir de 63.026 € dans sa version Beach plutôt dépouillée, il grimpe à 75.413 € dans la finition Ocean de notre essai. Si vous optez pour quelques options, la note dépasse facilement les 80.000 €, soit le prix d’un camping-car plus confortable, mais dont l’usage est strictement réservé aux loisirs. L’époque hippie du « Combi » Volkswagen est définitivement révolue, mais son image « cool » a survécu malgré tout.