Après le succès du Niro premier du nom, Kia remet le couvert et offre toujours un large choix de motorisations. Nous avons pu rouler pendant une semaine avec sa version hybride.
Si l’on pouvait reprocher à l’ancien Kia Niro un style beaucoup trop sage, on ne peut qu’applaudir l’orientation esthétique prise par le nouveau. Légèrement plus grand (4,42 m au lieu de 4,35 précédemment), le crossover s’offre une identité visuelle propre avec sa haute et fine calandre, ainsi que par sa signature lumineuse qui lui donne une identité forte. Ce qui fait également le charme du Niro, ce sont ses touches noir brillant çà et là sur la carrosserie (et notamment sur les montants arrière) qui lui confèrent une allure plus moderne. Combinées avec des teintes de carrosseries plutôt « flashy », le Kia ne manque pas d’allure. Un peu plus massif qu’avant, il est également plus « SUV » avec ses protections latérales de caisse.
Petites attentions
Profitant d’un empattement plus long de 2 cm, le Niro offre pas mal d’espace intérieur et c’est surtout à l’arrière qu’on peut le constater, aussi bien au niveau des genoux que de la tête. Le coffre profite également des dimensions générales de la voiture avec une capacité de 451 litres, soit 15 de plus qu’auparavant. Si l’espace y est suffisant, on peut juste reprocher le fait que les volumineux passages de roues sont gênants pour introduire des caisses par exemple. Très inspirée par celui du Sportage, l’habitacle dispose d’un double écran panoramique (4,2 pouces pour les instruments et 10,25 pouces pour l’infodivertissement) déjà vu dans celui-ci. On retrouve également la barre tactile multimode qui permet d’opter pour les commandes de la climatisation ou celles de la navigation. Pas toujours facile à utiliser surtout lorsqu’on conduit, celle-ci fait malheureusement partie des choix techniques qui symbolisent le renouveau stylistiques et technologique de Kia. La finition « piano » de la console centrale ou les commandes affleurantes sont plus convaincantes, tout comme les petites intentions remarquables que l’on retrouve dans la voiture comme les ports USB-C intégrés sur le côté des sièges, les dossiers inclinables à l’arrière ou les porte-manteaux.
Boîte à double-embrayage
Economique
Très doux lorsqu’il évolue en agglomération, le Niro ne se fait presque pas entendre, surtout lorsqu’on utilise le mode Green qui permet d’utiliser une réserve électrique dans un périmètre sélectionné. A plus vive allure, le moteur thermique se fait beaucoup plus entendre, ce qui fait craindre le pire pour la consommation. Pourtant, même si l’on profité des 141 ch de la mécanique, nous n’avons jamais dépassé les 6,3 l/100 km. En jouant le jeu de l’éco-consommation, nous avons par contre réussi à demeurer proche des 5,5 l/100 km.
Conclusion
Même si son caractère assez lisse n’en fait pas un des véhicules les plus intéressants que nous avons conduit récemment, le Kia Niro Hybrid est une alternative meilleur marché au Sportage Hybrid, et un très bon véhicule familial qui ne souffre de critique importante. Reste qu’à partir de 32.690 €, il n’est toutefois pas donné !
Kia Niro hybride : fiche technique
Transmission : aux roues AV
Boîte de vitesses : robotisée à double-embrayage, 6 rapports
L/l/H (mm) : 4.420 / 1.820 / 1.570
Poids à vide (kg) : 1.474
Volume du compartiment à bagages (l) : de 451 à 1.445
Vitesse maximale (km/h) : 165 km/h
Consommation mixte WLTP (l/100 km) : 4,4
CO2 : 100 g/km (roues de base)
Prix : 32.690 euros
Taxe de mise en circulation : Flandre : 223,01€, Wallonie et Bruxelles : 323,27€.
Taxe de circulation : Flandre : 65,67€, Wallonie et Bruxelles : 123€.
Ecomalus Wallonie : 0€.